En ville, tout le monde le connaît. Si ce n’est pour les fêtes qu’il organise à l’occasion de la fête de la musique, de la fête nationale, du festival Meyouzik ainsi que pour toute autre occasion qui semble bonne, c’est pour sa maison, la Mesa Verde. Il y a bientôt 21 ans que Lucien Elsen l’avait fondée. Aujourd’hui, c’est une adresse reconnue. Mais, avance-t-il, « je ne suis pas seul, mon ancienne compagne y est pour autant. Elle a fait la décoration et c’est ce qui caractérise la Mesa ». En effet, à la Mesa, on se sent porté dans un univers calme, presque zen : « la Mesa est une histoire d’amour » résume Luss.
C’est l’intuition, « dat Bäuchgefill », qui l’a toujours guidé : « Dans la vie, il faut croire en soi, il faut croire à ses ressentis ». Jeune cuisinier végétarien, il ne voulait pas prendre des cours de restauration. Il estimait plutôt que ce seraient les voyages, les rencontres humaines et culturelles qui allaient être la base de son futur restaurant. Ainsi, à 53 ans, Lucien a vé