Et plus si affinités
L’« Union des syndicats » a-t-elle pour seul objectif de faire suer Luc Frieden, en amont de l’épreuve de force de ce samedi ? Présentée vendredi dernier, cette Asbl résonne comme un avertissement lancé en direction du CSV : Après Caritas, un autre membre centenaire de la « C-Famill » pourrait bientôt en disparaître . (Même si c’étaient surtout les politiciens DP qui couraient la fête du 1er mai d’un LCGB considéré comme raisonnable et fréquentable.) Or, les statuts de la nouvelle Asbl réservent une petite surprise au dernier tiret de l’objet social : « La préparation commune des élections sociales dans le but d’éviter tout différend entre les deux organisations syndicales ». Intentionnellement vague, la formulation pourrait ouvrir de nouvelles perspectives. La plus minimaliste (et réaliste) étant un engagement au fair-play en amont des élections sociales. « On entre dans un énorme processus dynamique », promet pourtant Patrick Dury. Débouchant sur un syndicat unitaire ? Le président du LCGB préfère ne pas répondre directement à la Gretchenfrage. « Le LCGB fera de son mieux pour défendre l’intérêt des gens ». Que faut-il comprendre par-là ? « Dat heescht dat, wat ech gesot hunn ». Bref, croient comprendre les journalistes, l’option n’est pas exclue.
Reste qu’une fusion serait un processus de longue haleine, avec un énorme potentiel de conflit. En attendant, les 24 administrateurs de l’Union des syndicats (recrutés paritairement dans les deux directions syndicales) doivent résoudre les éventuels litiges entre délégations OGBL et LCGB, qui, dans certaines entreprises, se sont « faits la guerre pendant des années », comme l’a rappelé Nora Back. L’OGBL et le LCGB jurent qu’ils ne se laisseraient plus diviser, malgré « les tentatives […] de certains représentants du gouvernement ». BT
CSV-Dussmann
Une partie du patronat tente de dissuader ses salariés de se joindre à la manifestation de ce samedi. La direction du Groupe Dussmann (deuxième employeur du pays) vient ainsi d’envoyer un mail à ses salariés. Les managers y relaient une tribune libre du député CSV Alex Donnersbach (parue à l’origine dans le Wort), texte qu’ils ont fait traduire en français et en portugais. « Nous le mettons à votre disposition pour l’information, afin de nourrir votre réflexion », écrivent-ils.
Il s’agit bien-sûr d’éclairer les collaborateurs : « Dans un contexte où circulent actuellement de nombreux messages parfois alarmistes, cet article apporte une analyse claire et factuelle sur le dialogue social et la réforme des retraites. » En fait, le texte de Donnersbach reste manichéen, accusant le front syndical de provoquer des « peurs infondées », voire de s’inspirer d’une rhétorique « populiste ». Grâce au texte de Donnersbach transmis par leur direction, le personnel de nettoyage et de restauration de Dussmann peut désormais apprécier qu’« en tant que CSV nous assumons nos responsabilités : Nous défendons des solutions réalistes et durables. » Merci patron ! BT
Keine Überbehandlung
128 Palliativ-Patienten/innen wurden vergangenes Jahr im Haus Omega betreut, dem von dem Verein Omega 90 betriebenen Hospiz. Die durchschnittliche Aufenthaltsdauer betrug 31 Tage, resümiert die ASBL in ihrem diesen Donnerstag publizierten Jahresbericht. Für das Angebot gab Omega 90 im vergangenen Jahr etwas mehr als acht Millionen Euro aus. Zehn Prozent dieser Summe wurden durch Spenden gedeckt. Die Organisation verwaltet nicht nur das Hospiz, sondern bietet auch Weiterbildungen, Beratungen und Krankenhausbesuche an. Mittlerweile zählt sie 61 festangestellte Mitarbeiter/innen und 80 Freiwillige. Während der Pressekonferenz äußerte sich Omega 90 besorgt über Überbehandlungen am Lebensende – dass schwerkranken Menschen Therapien verabreicht werden, die ihr Leben nur minimal verlängern, dabei aber ihre Lebensqualität beeinträchtigen können. Stattdessen solle ein menschlicher Rahmen für unheilbar Kranke geschaffen werden, in dem sie gemeinsam mit Angehörigen und Freunden eine sinnvolle Zeit vor dem Tod erleben können. Sterbenskranken zusätzliche Therapien aufzuerlegen, könne unrealistische Hoffnungen auf Heilung wecken, sei häufig menschenunwürdig und verursache hohe Kosten für die Krankenkassen. SM
Problème technique
Suite à un problème technique chez notre imprimeur, le journal du vendredi dernier 20 juin ne comprenait que 28 pages au lieu de 32. Nous republions les pages manquantes dans cette édition (pages 28 à 32).
Richtigstellung
Wort und Le Quotidien berichteten vom Sieg der Luxemburger Frauen- Fußballnationalmannschaft in Kasachstan. Im Land stand am 20. Juni, die Tagespresse habe dem Erfolg keine Zeile gewidmet.
Das Cloud-Jointventure von Luxconnect und Proximus heißt Clarence, sein Geschäftsführer ist Pascal Rogiest.
États financiers 2024
Le Conseil d’Administration des Éditions d’Lëtzebuerger Land a approuvé cette semaine les comptes de l’exercice 2024. Dans un environnement médiatique toujours sous pression, le Land continue de faire preuve de résilience. L’année se clôture avec un bénéfice de 25 015 euros, fruit d’une gestion sobre et d’un lectorat engagé.
Cette stabilité ouvre désormais la voie à une nouvelle dynamique : élargir nos activités digitales. Nous souhaitons ainsi offrir à notre communauté une expérience enrichie et tournée vers l’avenir.
La composition du conseil d’administration reste inchangée : Stephan Kinsch, Président ; Georges Bock, Cynthia Kinsch, Maria Pietrangeli, Administrateurs.